Diffusé tout d'abord via les radios des transports en commun, il est considéré comme l'un des sous-genres de la musique électronique africaine, comme le Kwaito d'Afrique du Sud. Tout comme le baile funk brésilien dont il est proche, il dérive du son Miami Bass californien. Les paroles sont engagées et chantées en portugais.
La danse Kuduro, a été inventée par le même Tony Amado, s'inspirant d'une attitude de Jean-Claude Van Damme et aussi d'une danse de Malanje province d'Angola ! Tony Amado raconte : {"Un jour j’ai vu un film où Jean-Claude Van Damme dansait en étant saoul (Kickboxer). Il était tellement raide, (kuduro). J’ai repris ses pas, accéléré un peu la cadence, et c’est ainsi qu’est née la danse. D’abord boycotté par les médias, le kuduro n’était diffusé que par les candongueiros, petits taxis collectifs de Luanda, et les discothèques populaires de la ville."}
Comme pour le coupé-décalé, le kuduro peut se danser en ligne avec une chorégraphie similaire au madison.
Le groupe portugais Buraka Som Sistema sort en 2008 un disque, Black diamond, sur lequel on retrouve une collaboration avec M.I.A., la référence Anglo-Sri Lankaise de baile funk electroclash. Ce disque apparaît comme le premier à être à même de favoriser la reconnaissance et diffusion de ce style musical en dehors des pays lusophones. Le titre de leur album est une référence à l'émergence d'une classe moyenne noire, surnommée Black Diamond, en Afrique du Sud.
On peut apparenter d'une manière générale le Kuduro à ces différents courants de musiques électroniques crues, issues des quartiers très défavorisés "Musseke" et échappant globalement à l'industrie musicale en dehors des très grandes stars : Ghettotech, Booty Bass, Bmore Breaks, Grime, Funk Carioca, Electroclash.